VIVE LE FICA 2017 – VIVEMENT LE FICA 2018

 
 

C’était la première fois, ce jeudi 9 février, que je participais à un festival ; ce n’était pas le festival de Cannes, ce n’était pas le festival des « vieilles charrues » à Carhaix… mais je ne m’attendais pas à voir autant de monde, autant d’effervescence, autant d’agitation tout le long du tapis rouge déroulé pour la circonstance : le festival international des films asiatiques à Vesoul.

Mon emploi du temps était « serré » :

  • Un premier film à 9 h 40, TAMPOPO, l’histoire d’une veuve, qui tient un restaurant de soupe aux nouilles et qui va tout faire pour devenir la meilleure cuisinière de cette spécialité japonaise. Au travers de son histoire, c’est aussi des pages de vie de récits divers, incongrus, curieux, sans beaucoup de sens à mes yeux de néophyte. Alors je m’interroge sur le lien entre l’érotisme et la Cuisine. Tout cela relève de la culture japonaise qui repose sur le fantasme de la jouissance de la chair et de la chère.
  • À 11 h 45, juste le temps de changer de salle pour le documentaire réalisé par nos camarades de la section cinéma du lycée Lumière. Cette année, l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (l’INALCO) est mis à l’honneur ; leurs étudiants interviennent dans la traduction des professionnels du cinéma venus de Chine, du Japon, d’Iran, d’Irak, d’Inde, du Sri Lanka…
  • Tout juste le temps de déjeuner à 12 h 50 qu’il faut déjà faire la queue pour « La saison des femmes ». Un film indien qui fait salle comble ; à la fin de la projection, je me dis que c’est justifié. Scènes « dures » de femmes battues par des maris souvent ivres, volages, irrespectueux de la Femme, que l’on épouse pour respecter la coutume. Des femmes en quête de respect, de leur dignité, de leur liberté… Pas facile quand la tradition relègue la femme aux tâches domestiques et aux plaisirs des hommes.

Je rentre, à Luxeuil, rêvant à ces paysages, ces musiques, ces danses, ces situations dramatiques, si loin de chez nous…
Ce pourrait être : Kévin, Diana, Idriss, James, Cathy… ou tout autre élève de 1ères STMG